La Clause sociale dans l'Hérault

tous les interlocuteurs pour un achat socialement responsable

Lancée en 2021 par APF France Handicap en partenariat avec The Adecco Group, Handicap Intérim est la première filiale nationale dédiée au travail temporaire pour les personnes en situation de handicap. Elle a pour objectif de favoriser leur autonomie et de leur garantir une insertion professionnelle durable.

 

Handicap Intérim est une Entreprise Adaptée de Travail Temporaire (EATT) qui facilite l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi en situation de handicap en leur proposant des missions d’intérim adaptées et un accompagnement personnalisé. Aujourd’hui, on comptabilise 4 agences implantées à travers la France (Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Normandie et Occitanie), couvrant 10 régions et plus de 900 missions réalisées. À Montpellier, l’agence située dans le quartier Millénaire (immeuble Regus) accompagne les travailleurs handicapés depuis décembre 2023.

S’inscrivant dans l’engagement national « Cap vers l’entreprise inclusive », Handicap Intérim mutualise l’expertise d’APF France handicap et du groupe Adecco pour construire un monde du travail plus accessible et inclusif.

 

Un accompagnement sur mesure pour les candidats

Handicap Intérim ne se limite pas à la mise en relation avec des employeurs. Chaque candidat bénéficie d’un accompagnement personnalisé, avant, pendant et après chaque mission. Entre formations, validation des compétences et coaching, ce dispositif permet une approche qualitative et humaine basée sur la confiance avec les candidats et les entreprises.

 

Une diversité de secteurs d’activité

Handicap Intérim couvre un grand nombre de secteurs d’activité et propose des missions adaptées aux compétences de chaque candidat. Parmi les métiers accessibles :

  • Administratif, accueil, centres d’appels,
  • Préparation de commandes, cariste, manutention,
  • Agent de production, espaces verts,
  • Travaux publics et certains métiers du bâtiment.

Grâce à ce large éventail d’opportunités, chaque candidat peut trouver un emploi correspondant à ses aspirations, à ses capacités et au secteur d’activité dans lequel il souhaite évoluer.

 

Vous êtes en situation de handicap et vous cherchez une opportunité professionnelle ? Vous êtes une entreprise souhaitant recruter autrement ? Découvrez-en plus sur leur site Internet : https://www.handicap-interim.fr/

 

Article rédigé par Violette Bruneau, chargée de communication junior, et Marie Nadeau, responsable agence APF France Handicap Intérim

L’insertion par l’activité économique en 2023 : une dynamique en légère baisse

L’insertion par l’activité économique (IAE) est un levier essentiel pour accompagner les personnes éloignées du marché du travail vers un emploi durable. Les données récoltées pour l’année 2023 montrent une légère diminution des entrées et des effectifs dans ces structures.

Une légère baisse des entrées et des effectifs

En 2023, le paysage de l'insertion par l'activité économique (IAE) en France a connu des évolutions notables. Avec 173 200 nouveaux contrats signés, on observe une légère baisse de 1 % par rapport à 2022. Cette diminution s'accompagne d'une réduction de 2 % du nombre de salariés en insertion en fin d'année, principalement due à une baisse des effectifs dans les associations intermédiaires (AI).

Des parcours de plus en plus longs

Les parcours des salariés en insertion se prolongent, avec une durée moyenne d'un an dans les AI, soit trois mois de plus qu'en 2022. Les AI, qui sont les plus grandes structures d'insertion, accueillent plus de 50 salariés en moyenne, tandis que les entreprises d'insertion (EI) et les ateliers et chantiers d'insertion (ACI) sont généralement de taille intermédiaire.

Des profils caractéristiques

Les profils des personnes entrant dans ces structures en 2023 révèlent une prédominance d'hommes, de jeunes de moins de 26 ans et d'individus peu diplômés. Ces derniers occupent principalement des postes d'ouvriers non qualifiés dans l'artisanat et l'industrie. Notons également que les AI se distinguent par une part significative de nouvelles salariées, souvent employées dans les services aux particuliers ou le nettoyage.

Malgré une légère baisse des nouveaux contrats et des salariés en insertion, les structures d'IAE continuent de jouer un rôle crucial dans l'accompagnement des personnes éloignées de l'emploi, en leur offrant des opportunités de réinsertion professionnelle.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/linsertion-par-lactivite-economique-en-2023

Lancé en 2018, « Les entreprises s’engagent » est un réseau national qui rassemble les entreprises engagées en faveur d’une société plus inclusive, plus durable et plus solidaire. Présent sur l’ensemble du territoire avec 101 clubs départementaux, ce réseau permet aux employeurs de contribuer activement à des enjeux majeurs tout en bénéficiant d’un accompagnement et d’une dynamique collective.

 

Un engagement structuré autour de 3 grandes missions

Afin d’accompagner les entreprises dans leur démarche et leur permettre d’avoir un réel impact, le réseau déploie des actions concrètes autour de trois missions clé :

  • « Donner aux entreprises les moyens d’agir » en mettant à disposition des outils et des dispositifs pour que chaque entreprise puisse faire évoluer ses pratiques, mais aussi en organisant des évènements de sensibilisation et de passage à l’action tout au long de l’année.
  • « Fédérer et favoriser le dialogue entre dirigeants d’entreprises engagés partout en France » grâce à un réseau de pairs permettant de partager les bonnes pratiques et de s’encourager mutuellement à agir sur les différents champs de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
  • « Porter la voix des entreprises engagées et imaginer collectivement l’entreprise de demain » en accompagnant les entreprises et en valorisant leurs bonnes pratiques et actions, dans le but de favoriser les initiatives responsables.

C’est à travers 10 thématiques d’engagement, telles que les jeunes, le handicap, les achats inclusifs ou encore la sobriété énergétique, que la Communauté « Les entreprises s’engagent » va mettre en place des parcours et des outils pour accompagner les entreprises dans leur engagement.

 

101 clubs départementaux

Présents dans chaque département, ces clubs sont animés conjointement par un dirigeant d’entreprise engagé et un représentant de l’État. Ils offrent aux entreprises un espace d’échange et de collaboration pour partager leurs expériences, mutualiser leurs bonnes pratiques et agir collectivement. C’est grâce à cette dynamique locale que les entreprises vont pouvoir concrétiser leurs engagements et participer activement à la construction d’un modèle économique plus inclusif et responsable.

 

Pour en savoir plus, découvrez leur plaquette informative : media.graphassets.com/2EPjUJZTSua1QGvpVGbz

 

Article rédigé par Violette Bruneau, chargée de communication junior

Vous êtes une entreprise et vous souhaitez répondre à un appel d’offre, mais vous n’avez pas toutes les compétences pour vous positionner ? Ne passez pas à côté pour autant, faites appel à la sous-traitance ou à la co-traitance en vous appuyant sur des partenaires de confiance pour y répondre ! C’est en s’imposant comme des solutions stratégiques que ces démarches collaboratives deviennent de véritables atouts pour les TPE et PME qui souhaitent développer leur activité.

 

Co-traitance et sous-traitance, qu’est-ce que c’est ?

La co-traitance et la sous-traitance ne se résument pas à des collaborations ponctuelles, mais sont au cœur des dynamiques de compétitivité et d’innovation. Grâce à une répartition intelligente des rôles, ces pratiques permettent d’optimiser les ressources, de mutualiser les compétences et d’augmenter les chances de succès. C’est en unissant leurs forces que plusieurs entreprises vont pouvoir collaborer efficacement autour d’un projet commun pour répondre ensemble à des marchés exigeants.

 

Un atout pour vos appels d’offres

La maîtrise de la co-traitance et de la sous-traitance est particulièrement stratégique dans le cadre des appels d’offres. Qu’ils soient publics ou privés, ces appels d’offres exigent souvent des compétences variées et des capacités techniques importantes. Grâce à la co-traitance et la sous-traitance, plusieurs entreprises vont pouvoir unir leurs forces pour couvrir l’ensemble des besoins d’un projet et ainsi répondre à des projets qu’elles ne pourraient pas réaliser seules.

 

Un guide pratique à votre disposition

Vecteur Plus, acteur de la veille commerciale et stratégique en France, met à disposition un livre blanc dans le but de guider les entreprises dans cette démarche collaborative.

 

Vous y trouverez :

  • Des conseils pour choisir la stratégie la plus adaptée à vos besoins,
  • Les étapes clé à suivre pour répondre à plusieurs à un appel d’offres, incluant la sélection des partenaires, la constitution des dossiers et la gestion des responsabilités,
  • Des astuces pour rédiger un mémoire technique à plusieurs et structurer votre réponse efficacement.

Que vous soyez une TPE, une PME ou une grande entreprise, ce livre blanc est une ressource incontournable pour comprendre et maîtriser la co-traitance et la sous-traitance.

 

Téléchargez le livre blanc dès aujourd’hui !

https://tinyurl.com/252mtf4k

4 600 structures de l’IAE et 300 000 emplois en danger : le Collectif IAE tire la sonnette d’alarme

Depuis janvier 2025, le Collectif IAE alerte le public et les politiques sur la fragilité des structures d’Insertion par l’Activité Économique (IAE) face à une réduction de 80 millions d’euros de leur budget, annoncée par le gouvernement.

 

Voici un récapitulatif de toutes leurs actions depuis le début de l'année.

Le 17 janvier, un courrier a été envoyé à la Ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, pour souligner les conséquences de cette décision. La baisse du budget menace 4 600 structures de l’IAE et compromet l’accompagnement de 300 000 personnes éloignées du marché du travail. Elle fragilise également des dispositifs comme le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC IAE) et le Fonds de Développement de l’Inclusion (FDI).

Dans un communiqué de presse publié le 20 janvier, le Collectif a mis en avant les impacts concrets de ces coupes budgétaires, menaçant la pérennité des structures de l’IAE. Le Collectif souligne l’incohérence entre ces coupes et les objectifs de la loi « plein emploi », qui vise à renforcer les actions d’insertion.

Le 12 février, une délégation du Collectif a été reçue à Matignon, où la Ministre a confirmé la baisse des budgets de l’IAE de 80 millions d’euros. Les impacts directs incluent, entre autres, la suppression de 11 000 parcours d’insertion, 30 000 formations en moins, des licenciements au sein des IAE et une augmentation de la fragilisation des personnes éloignées de l’emploi.


Le collectif a souligné des points précis :

  • Absence de concertation concernant un cadre d'évaluation qui sera mis en place pour permettre d'orienter les effectifs en fonction des spécificités territoriales. La méthode et le cadre actuel pouvant interroger.
  • Demande de sécurisation des cofinancements des Conseils départementaux qui devraient être clarifiés dans la prochaine circulaire.
  • Demande de la tenue d'un comité de pilotage (COPIL) stratégique concernant le PIC IAE, afin d'amorcer un travail de diagnostic et d'analyse d'autres ressources possibles. Le Collectif souhaite être force de proposition sur ce sujet. Un document d'analyse qui permettra de lancer des travaux de réflexion sera diffusé prochainement.
  • Enfin, pour maintenir le dialogue, le Collectif IAE organisera fin mai un séminaire sur les relations entreprises et l’investissement public, afin de proposer de nouvelles modalités de soutien (développement d’une commande publique responsable par le biais des clauses sociales, évaluation du Pacte Ambition, intégration des projets territoriaux d’IAE au sein des politiques contractuelles entre l’État et les collectivités, etc.).

 

Le Collectif IAE et son réseau restent mobilisés pour défendre l’avenir des structures de l’IAE et garantir un accompagnement de qualité aux personnes en parcours d’insertion.

 

Pour en savoir plus :

 

Article rédigé par Maya Renault, assistante administrative Clause sociale 34.

Depuis plusieurs années, les achats responsables s’imposent comme une priorité dans les politiques d’achats. Il ne s'agit plus simplement de négocier les meilleurs prix, mais de construire des relations équilibrées, durables et éthiques entre clients et fournisseurs. Dans cette dynamique, la Charte Relations Fournisseurs et Achats Responsables (RFAR) permet de guider les entreprises et entités publiques vers des pratiques d’achats responsables exemplaires.

 

La Charte RFAR : un cadre structurant pour les achats responsables

Créée en 2010 sous le nom de Charte des relations inter-entreprises par le Conseil National des Achats (CNA) et le Médiateur des entreprises, cette initiative visait à sensibiliser les acteurs économiques aux enjeux inhérents aux achats responsables et à la qualité des relations clients-fournisseurs. C’est en 2021 qu’elle devient la Charte Relations Fournisseurs et Achats Responsables (RFAR). Elle rassemble au 8 janvier 2025 881 signataires actifs sur 2824 signataires depuis sa création.

 

À travers ses 10 engagements clé, la Charte encourage les entreprises à :

  • Assurer une relation financière responsable vis-à-vis des fournisseurs,
  • Entretenir une relation respectueuse avec l'ensemble des fournisseurs, favorable au développement de relations collaboratives,
  • Identifier et gérer les situations de dépendances réciproques avec les fournisseurs,
  • Impliquer les organisations signataires dans leur filière,
  • Apprécier l'ensemble des coûts et impacts du cycle de vie,
  • Intégrer les problématiques de responsabilité́ environnementale et sociétale,
  • Veiller à la responsabilité́ territoriale de son organisation,
  • Assurer le professionnalisme et l'éthique de la fonction achats,
  • Mettre en place une fonction Achat chargée de piloter globalement la relation fournisseurs,
  • Mettre en place une fonction de médiateur, chargé de fluidifier les rapports internes et externes à l'entreprise.

Par le biais de ses 10 engagements pour des achats responsables, la Charte participe à la construction d'une relation équilibrée et pérenne entre clients et fournisseurs, dans la connaissance et le respect des droits et devoirs respectifs de chaque partie.

 

Un label pour récompenser l’exemplarité

Pour reconnaître les organisations qui incarnent ces valeurs dans leurs pratiques, un Label Relations Fournisseurs & Achats Responsables valable 3 ans a été mis en place par les pouvoirs publics. Il distingue les entreprises et entités publiques ayant fait la preuve, dans leurs pratiques, de relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs. Au 1er janvier 2025, ce sont 110 entreprises qui ont obtenu ce label.

S’engager permet d’affirmer ses valeurs, ses convictions, son respect des droits et des devoirs envers son écosystème économique, de sécuriser les processus par une meilleure maîtrise des risques achats responsables en s'appuyant en partie sur le référentiel ISO 20400 et de progresser continuellement grâce à la communauté. Cela implique de mettre en place un processus de pilotage d’amélioration des relations fournisseurs, de s’engager en faveur d’achats responsables et de réfléchir à la démarche de labellisation.

 

Envie de vous engager ?

Renseignez le questionnaire d’autodiagnostique qui vous permettra de faire un point sur votre positionnement face aux 10 engagements de la charte.

Consultez la fiche technique qui répondra à toutes vos questions.

 

Article écrit par Maya RENAULT, assistante administrative Mission Interinstitutionnelle Clause Sociale 34 et Violette BRUNEAU, stagiaire chargée de communication.

Le programme TIH-Booster, porté par l’entreprise sociale Linklusion, a pour vocation d'accompagner les travailleurs indépendants handicapés (TIH) dans leur parcours entrepreneurial. D'une durée de 9 à 24 mois, il offre un soutien personnalisé sur des aspects clés de l’entrepreneuriat et du handicap.

 

Les TIH sont accompagnés sur des sujets liés à la gestion commerciale, tels que la structuration de l’offre, le plan de communication, ou la stratégie de prospection, selon leurs besoins et compétences. L’objectif sur ce volet est de les aider à développer leur chiffre d'affaires et à pérenniser leur activité indépendante. 

Le programme aborde également les enjeux liés à l’accès aux droits, en informant les bénéficiaires des aides existantes pour les personnes en situation de handicap et des solutions qui peuvent être mises en place pour compenser le handicap (aides techniques ou humaines par exemple). 

TIH-Booster met aussi l’accent sur la posture d’entrepreneur en accompagnant les TIH dans le développement de la confiance en soi, en les aidant à passer à l’action et à prendre des décisions avec assurance. L’un des objectifs clés est de favoriser leur autonomie tout en leur donnant les outils nécessaires à la gestion de leur activité.

En outre, le programme favorise la mise en relation avec un réseau de travailleurs indépendants handicapés, créant ainsi un groupe d’entraide et de soutien. Ce réseau permet aux participants de partager des expériences, de se motiver mutuellement et d’obtenir des conseils de ceux qui font face à des défis similaires. Grâce à Linklusion, TIH-Booster devient ainsi un levier précieux pour la réussite des travailleurs indépendants handicapés.

Ce programme est implanté dans 16 départements en France. À Montpellier, il est porté par 2 Co-responsables de programme, Laure Pham et Camille Tharreau. 

 

Article écrit par Camille THARREAU, Co-responsable du programme TIH-Booster. 

Violette a rejoint l’équipe de la Mission Interinstitutionnelle Clause Sociale 34 en septembre 2024 en tant que stagiaire chargée de communication junior pour une durée de 8 mois. Découvrez quelques traits de sa personnalité à travers ce portrait chinois !

 

Si j’étais une saison, je serais… 

L’été, synonyme de soleil, de liberté et de moments inoubliables. Ma saison préférée !

 

Si j’étais un paysage, je serais… 

Un coucher de soleil sur la plage, pour profiter d’un moment de détente, d’inspiration et d’évasion.

 

Si j’étais un art, je serais… 

La musique. Réconfortante dans toutes les circonstances, elle est capable de transmettre des émotions sans même utiliser de mots.

 

Si j’étais un univers, je serais…

La mode, un mélange parfait entre expression et style, où chaque détail raconte une histoire.

 

Si j’étais une chanson, je serais… 

I don’t want to miss a thing du groupe Aerosmith. C’est une chanson que j’ai beaucoup écoutée avec mes parents étant petite et qui ne m’a jamais quittée, toujours présente dans mes playlists !

Le gouvernement a récemment renforcé le cadre d’intervention des Entreprises d’Insertion par le Travail Indépendant (EITI) grâce à un décret publié le 30 décembre 2024, accompagné de deux arrêtés du 2 janvier 2025. Ces nouvelles mesures précisent les conditions d’accompagnement des travailleurs indépendants rencontrant des difficultés et révisent les modalités d’attribution de l’aide financière allouée.

Expérimentées depuis 2018 et prolongées jusqu’en décembre 2026, les EITI ont pour mission d’aider les personnes éloignées du marché du travail à développer une activité indépendante, afin de leur permettre d’accéder à une autonomie professionnelle et financière. Ce décret vient consolider leur cadre d’action en clarifiant plusieurs aspects du dispositif.

Une définition plus précise des bénéficiaires

Désormais, le décret précise que les EITI peuvent accompagner des travailleurs indépendants qui remplissent les conditions d’éligibilité de l’Insertion par l’Activité Économique (IAE). Cela inclut notamment les bénéficiaires du RSA ou de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), ainsi que les demandeurs d’emploi de longue durée.

Un accompagnement renforcé pour une insertion durable

L’objectif des EITI est d’offrir un accompagnement complet visant à surmonter les barrières sociales et professionnelles qui freinent leur activité.

Cet accompagnement repose sur plusieurs volets :

  • Un soutien social est apporté aux bénéficiaires pour les aider à résoudre les difficultés personnelles qu’ils pourraient rencontrer dans leur parcours.
  • Un travail est effectué de mise en relation avec des clients potentiels, un enjeu crucial pour assurer la pérennité de leur activité.
  • Un appui à l’acquisition des compétences nécessaires au développement et à la gestion d’une entreprise indépendante.

Une aide financière révisée pour encourager l’autonomie

L’un des changements majeurs introduits par le décret concerne l’aide financière versée aux EITI pour l’accompagnement des travailleurs indépendants. Alors que l’aide était auparavant forfaitaire, elle est désormais modulée à partir du dixième mois après la signature du contrat, en fonction du chiffre d’affaires réalisé par les bénéficiaires. Cette réforme permet d’encourager les bénéficiaires à gagner en autonomie financière tout en garantissant un soutien suffisant dans les premières étapes de leur parcours.

Un suivi rigoureux pour évaluer l’efficacité du dispositif

Afin de mesurer l’impact de ces nouvelles mesures, le décret impose un suivi précis des actions mises en place par les EITI. Chaque année, ces structures devront transmettre au préfet, un bilan d’activité détaillant les résultats obtenus en matière d’accompagnement social et professionnel. Une évaluation d’impact sera également réalisée pour analyser l’efficacité du dispositif.

Pour plus d’informations sur ce nouveau décret : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037846073

Fondé en 1994 à Capestang, STEFI (Solidarité, Ténacité, Emploi, Force, Insertion) est aujourd’hui un acteur incontournable de l'économie sociale et solidaire dans l'Ouest Héraultais.

En tant que Structure d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE), STEFI accompagne une grande diversité de publics : demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes en situation de précarité. Elle leur offre des opportunités de travail dans des entreprises ou chez des particuliers, tout en les soutenant dans leur parcours d’insertion.

En parallèle, STEFI est un organisme de formation reconnu, certifié Qualiopi et labellisé Certif'Région, qui offre des parcours adaptés comme le Français Langue Étrangère, le Bilan de Compétences, la Validation des Acquis de l'Expérience, ainsi que des certifications en outils bureautiques tels que Word et Excel.

STEFI se distingue également par ses initiatives innovantes, notamment ses auto-écoles sociales et solidaires implantées à Béziers et à Bédarieux. Ces structures permettent à des personnes rencontrant des difficultés d’apprentissage d'obtenir le permis B, une étape cruciale dans leur parcours d'insertion socioprofessionnelle.

Par ailleurs, l’association démontre son engagement dans des projets sociétaux, comme l’action « Chrysalide », récemment lancée pour venir en aide aux femmes victimes de violences.

Composée d’une équipe de professionnel.le.s passionné.e.s, STEFI est animée par une conviction forte : l’insertion professionnelle est un moteur puissant pour l’inclusion sociale et le développement personnel. En proposant des solutions adaptées et personnalisées, elle continue d’accompagner des parcours de vie uniques et d’ouvrir des horizons nouveaux.

 

Article rédigé par : Jean-Michel Guerlach, chargé de développement à STEFI, et Maya Renault, assistante administrative MICS34.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne se limite pas aux initiatives visant à réduire l'utilisation de papier, à diminuer la consommation énergétique ou à améliorer les conditions de travail. Elle s'étend bien au-delà, englobant une vision globale visant à renforcer l’impact positif de l’entreprise sur la société.

 

Qu’est-ce que la RSE ?
La Responsabilité Sociétale des Entreprise (RSE), c’est l'engagement volontaire des entreprises à intégrer des préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et interactions avec leurs parties prenantes. Elle contribue ainsi à concilier performance économique et impact positif sur la société et la planète.

 

Et les 7 piliers fondamentaux alors ?

"La RSE fait référence à la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement se traduisant par un comportement éthique et transparent." (Norme ISO 26000, 2010)

C’est en 2010 que l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) a mis en place la norme ISO 26 000, dans le but de souligner l’importance de la transparence et de l’éthique, en associant à la RSE 7 piliers fondamentaux, conçus pour permettre aux entreprises de s'engager dans une démarche éthique, durable et inclusive.

  1. Gouvernance de l’organisation

La gouvernance d’entreprise regroupe l’ensemble des mécanismes, règles et politiques qui définissent comment une entreprise est dirigée, contrôlée et administrée. Cela implique également des valeurs d’éthique et de transparence.

  1. Droits de l’Homme

Respecter et promouvoir les droits fondamentaux sur l’ensemble de la chaîne de valeur, tout en s’engageant contre la discrimination, la corruption et les atteintes aux libertés fondamentales.

  1. Relations et conditions de travail

Favoriser un cadre de travail sain, protéger la santé et la sécurité des collaborateurs, un principe qui s’intéresse aux ressources humaines de l’entreprise.

  1. Environnement

Minimiser l’impact écologique en s'engageant dans la prévention de la pollution, la gestion durable des ressources, la protection de la biodiversité et l'adaptation face aux changements climatiques.

  1. Loyauté des pratiques

Adopter des pratiques commerciales et politiques équitables, lutter contre la corruption et promouvoir la responsabilité sociétale tout au long de la chaîne de valeur.

  1. Protection des consommateurs

Adopter une politique d’achats responsable envers les consommateurs, proposer des produits et services respectueux, sécurisés et durables, tout en sensibilisant et éduquant les consommateurs sur des pratiques de consommation responsable.

  1. Communautés et développement local

Valoriser l’impact territorial de l’entreprise notamment grâce à la création d’emplois et le développement des compétences, des projets éducatifs et culturels ou encore des investissements sociaux.

 

Pourquoi intégrer ces piliers ?
La norme ISO 26000 permet d’aider les entreprises et les organisations à faire de ces principes des actes concrets, mais aussi à valoriser les bonnes pratiques en termes de responsabilité sociétale déjà en place.

Par ailleurs, l’intégration de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans les pratiques des entreprises est devenue un atout stratégique, en particulier pour celles qui répondent à des marchés publics. En effet, les marchés publics incluent de plus en plus de critères liés au développement durable et à la RSE. Par exemple, les lois et directives européennes, comme celles concernant les clauses sociales et environnementales, poussent les acheteurs publics à privilégier des entreprises engagées en RSE. La RSE permet aux entreprises de se démarquer de la concurrence et obtenir de meilleures notes dans les grilles d’évaluations des réponses aux appels d’offres.

La RSE est donc un levier de compétitivité pour les entreprises qui souhaitent répondre à des marchés publics. En allant au-delà des obligations légales, une démarche RSE bien mise en œuvre permet de satisfaire les attentes croissantes des acheteurs publics et d’accroître la pérennité de leur activité.

 

Pour en savoir plus : https://www.cali-rse.com/blog/7-piliers-de-la-rse

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