La Clause sociale dans l'Hérault

tous les interlocuteurs pour un achat socialement responsable

EhpadGrâce au projet « solidarité inclusive AI », financé par les services de l’État, les associations intermédiaires mettent à disposition du personnel pour soutenir les établissements médico-sociaux.

Ce projet a permis aux associations intermédiaires (AI) de mettre à disposition des salariés auprès des EHPAD pour répondre aux besoins de renforcement de personnel. Mis en place dans un premier temps jusqu’à fin février 2021 uniquement pour les EHPAD, ce projet a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 et étendu aux résidences pour adultes et enfants en situation de handicap.

Dans l’Hérault, 4 associations intermédiaires agréées par les services de l’État et se mobilisent : l’APIJE, AES Ganges, Ouverture-Gammes et STEFI.

Ainsi, l’APIJE a mis à disposition du personnel dans de nombreux secteurs d’activité. tels que : l'entretien, la restauration mais aussi les services techniques. Grâce à ce projet, les salariés en insertion bénéficient de missions de travail plus longues et plus régulières, car les besoins des structures sont nombreux. STEFI quant à elle, a contacté des EHPAD afin de mettre en place des partenariats. Ceux-ci ont permis aux salariés de travailler en tant qu’agent des services hospitaliers (ASH), aide-soignante, auxiliaire de vie et agent d’accueil. Certains ont obtenu un emploi pérenne.

La mobilisation des salariés de l’association AES sur le territoire a été fortement appréciée par les établissements médico-sociaux. Ainsi, les salariés en insertion ont pu travailler en qualité d’agent de service hospitalier ou de veilleur de nuit au sein d’Ehpad et d’ESAT. Ces missions ont renforcé le sentiment légitime d’utilité comme en témoigne Marie-Lise : "La COVID a renforcé la cohésion du groupe de travail dans lequel j'étais". 

De leur côté, les établissements médico-sociaux ont pu trouver du personnel en capacité de pourvoir les postes laissés vacants pour cause de maladie ou de garde d’enfants. Cela a permis de maintenir les activités essentielles.

Depuis la mise en route du projet, on comptabilise plus de 20 000h de travail dans plus de 23 structures du médico-social et près de 70 salariés mis à disposition.

Article rédigé et publié par Amélie MARCHAL, assistante administrative de la Mission Interinstitutionnelle Clause Sociale 34.

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